Le jargon technique de l’écosphère web3 peut être déconcertant pour les non-initiés.

C’est pourquoi, afin de vous permettre de mieux comprendre l’univers de la blockchain et des crypto-actifs, 2140.fr met à votre disposition ce glossaire des principaux termes que vous rencontrerez lors de vos lectures.

Merci à Matthieu QUINIOU avocat et Maitre de Conférence à l’Université Paris 8 et à Christophe DEBONNEUIL membre de l’équipe de blockchain training à l’OCDE enseignant la blockchain et les crypto-actifs à l’ESSEC, qui ont autorisé 2140.fr à utiliser leur glossaire blockchain, qui sert de base à cette page.

Merci également à Jeremy KARSENTY, expert, formateur et enseignant blockchain, dont le travail a participé à l’enrichissement de ce glossaire.

Dans l’esprit collaboratif du portail vous trouverez en bas de page un formulaire vous permettant de soumettre une nouvelle entrée à ce glossaire. 

relation de 1er niveau

 

Glossaire blockchain

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Année lors de laquelle sera théoriquement miné le 21 millionième et dernier bitcoin.

Un algorithme de consensus définit les règles qui permettent de mettre à jour la blockchain. Grâce à l’algorithme de consensus, il existe à tout moment un état « officiel » du registre dont chaque noeud a une copie.

L’algorithme de consensus est un élément fondamental de la gouvernance de la blockchain. L’algorithme de consensus le plus connu actuellement est la preuve de travail. C’est en particulier l’algorithme de consensus de la blockchain Bitcoin.

Un airdrop est une distribution gratuite de tokens par les porteurs d’un projet blockchain pour inciter leur communauté à utiliser leurs services. C’est une technique marketing novatrice visant à augmenter le taux d’engagement des membres d’une communauté pour le projet qu’ils suivent. Les airdrops sont en général proposés sous conditions : animer des pages de réseaux sociaux, remplir un KYC, traduire un whitepaper, etc.

AMM est l’acronyme de “Automated Market Maker”. Un market maker est une personne ou une institution qui achète et vend d’importantes quantités d’un actif dans le but d’assurer la liquidité ainsi que le bon fonctionnement des marchés. Un AMM est alors comme son nom l’indique, un programme informatique qui permet de remplacer le travail des market makers. Dans la pratique, il s’agit de smart-contract qui permettent aux utilisateurs de swap (d’échanger) des cryptomonnaies en pair à pair sur des plateformes décentralisées (uniswap ou pancakeswap par exemple). Il ne faut pas confondre un AMM avec un DEx même si ces termes sont souvent utiliser sans distinction par abus de langage car leur but est similaire. En effet les échanges sur un AMM fonctionnent à l’aide de pool de liquidité ce qui permet de remplacer le carnet d’ordre d’achat/vente utilisé sur un DEx.

Une Decentralized Application (dApp) est un programme avec plusieurs smart contracts fonctionnant sur une blockchain et généralement une interface utilisateur.

Parmi les dApps qui ont le plus fait parler d’elles, on peut citer La’Zooz – un Uber décentralisé, OpenBazaar – une place de marché, Lighthouse – une plateforme de financement participatif.

Ce sont les acronymes de “Annual Percentage Rate” et “Annual Percentage Yield”. Il s’agit du Taux de rendement obtenu en un an. L’APR est le taux de rendement simple et l’APY est le taux de rendement si les intérêts sont composés. Les intérêts composés sont alors ajoutés périodiquement au total investi, augmentant ainsi le solde et donc le rendement.

L’attaque à 51% désigne une attaque d’une blockchain (fonctionnant avec des mineurs) conduite par un ensemble de noeuds du réseau qui contrôle plus de la moitié de la puissance de calcul du réseau. Elle résulte dans la possibilité pour cet ensemble de noeuds de choisir les transactions inscrites dans la blockchain et de rendre possible une double dépense. C’est une  attaque classiquement redoutée car susceptible de rendre inutilisable la blockchain. Ce terme est souvent utilisé en référence à la blockchain Bitcoin.

La notion d’auto-gestion de l’identité fait référence aux méthodes de gestion de l’identité par l’individu lui-même, s’appuyant sur le cryptage, la décentralisation et la modularité du partage des données. Les systèmes d’auto-gestion de l’identité numérique sont particulièrement utiles pour la gestion de l’accès aux données sensibles.

Une baleine (whale en englais) est un investisseur pesant un poids important sur un marché relativement peu liquide. Dans le monde des crypto-actifs les whales sont des particuliers ou des institutionnels ayant accumulé une quantité de crypto-actifs suffisamment importante pour influencer les cours en passant un ordre d’achat ou de vente portant sur plusieurs millions de dollars.

Le Bitcoin (avec une majuscule) désigne la première blockchain dont la description a été publiée en 2008 sous le nom « Bitcoin : un système de monnaie électronique en pair-à-pair » par un auteur inconnu, sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto.

Le bitcoin (avec une minuscule) désigne l’actif numérique transféré sur la blockchain Bitcoin. Le nombre total de bitcoins a été fixé arbitrairement par son créateur à 21 millions. Ceux-ci sont émis actuellement à un rythme de 12,5 bitcoins toutes les 10 minutes environ et servent à récompenser le mineur ayant constitué le bloc le plus récent. L’algorithme de consensus du réseau Bitcoin est la preuve de travail.

Une blockchain est un registre distribué basé sur une structure de données appelée chaîne de blocs. Les transactions sont stockées dans des blocs qui sont chaînés les uns aux autres d’où le nom de blockchain. Un bloc contient, en plus de transactions, l’empreinte digitale du bloc précédent. La modification d’une transaction modifie donc non seulement le bloc auquel il appartient mais l’ensemble des blocs qui le suivent.

La structure en chaîne de blocs confère au registre distribué son immutabilité. Souvent, par abus de langage, on désigne par blockchain tout type de registre distribué et non seulement ceux qui sont basés sur une chaîne de blocs.

Une blockchain privée est une blockchain qui nécessite une cooptation pour un nouvel acteur souhaitant participer à la création d’un nœud, à la validation des blocs et au système de consensus. Le potentiel de décentralisation des blockchains privées est par nature inférieur à celui des blockchains publiques.

Hyperledger Fabric est un exemple d’environnement de travail qui permet la mise en place de blockchain privés. Plusieurs groupes de la grande distribution ou du secteur bancaire ont déjà créé leur blockchain privée.

Une blockchain publique est une blockchain que tout utilisateur peut rejoindre sans condition. En particulier, sur une blockchain comprenant des mineurs, n’importe quel utilisateur peut devenir mineur. Bitcoin et Ethereum sont des blockchains publiques.

Les blockchains publiques disposent généralement d’un niveau de décentralisation plus élevé que les blockchains privées.

Un Bridge qui se traduit par “pont” est une application qui permet de faire le lien, le passage entre 2 blockchains différentes afin de transférer des actifs (tokens, NFT) de l’une vers l’autre. Ce pont est complexe car il s’agit d’immobiliser un actif basé sur une blockchain (exemple un BTC sur la blockchain Bitcoin) pour en générer un sur l’autre Blockchain (comme le WBTC sur la Blockchain Ethereum). On parle également de “wrapped token” pour désigner l’actif qui est généré car il est enveloppé par cette nouvelle blockchain tant que l’actif initial est bloqué. Pour débloquer un actif il faut donc transférer dans l’autre sens le token “wrapped” vers sa blockchain initiale.

Une chaîne latérale est un système d’extension et de désengorgement d’une blockchain principale qui permet ainsi potentiellement d’augmenter le nombre de transactions et de faciliter la mise à l’échelle.

Par exemple, le Lightning Network est une solution développée par le réseau Bitcoin pour accélérer le débit de ses transactions.

Une clé est un terme issu de la cryptographie. C’est une chaîne de caractères qui permet de signer, chiffrer ou déchiffrer un message. On distingue en cryptographie les clés privées qui doivent être gardées secrètes, des clés publiques qui peuvent être divulguées à tous. Techniquement, la clé publique dérive par un calcul irréversible de la clé privée.

Par exemple, la clé privée d’un utilisateur lui permet de transmettre un actif qui lui appartient à un autre noeud de la blockchain. Jusqu’à présent, quand des bitcoins ont été volés à leur détenteur, cela a été dû à un vol de clé privée et non à une défaillance de la blockchain Bitcoin.

Un ASIC est un type de circuit électronique intégrant sur une même puce l’ensemble des éléments actifs indispensables et spécifiques à un certain type de calcul bien précis (par exemple des hashes SHA 256 pour Bitcoin). L’ASIC permet une puissance de calcul très supérieure à une carte graphique GPU et est donc de plus en plus utilisé en minage pour les cryptomonnaies ayant un niveau de difficulté très élevé.

A ne pas confondre avec l’entreprise américain Coinbase qui a emprunté son nom à ce terme ! 

Le Coinbase est la rétribution versée automatiquement pour le minage d’un bloc. Un bitcoin est émis uniquement grâce au minage et est donné aux mineurs comme récompense de leur travail, ce qui  a pour objet  de couvrir leurs frais d’électricité et de matériel de minage et parfois de leur permettre d’engranger des bénéfices.

Le consensus, comme son nom le suggère, est la méthode pour se mettre d’accord. Dans l’écosystème crypto, on parle d’algorithme de consensus et il s’agit plutôt d’une mise en conformité de chaque acteur du réseau blockchain afin de se mettre d’accord sur la création et l’enchainement de chaque bloc. Il existe plusieurs types d’algorithmes de consensus avec leur particularités selon la Blockchain comme le Proof of Work (PoW) ou le Proof of Stake (PoS).

Un contrat intelligent est un ensemble de fonctions définies par une séquence d’instructions inscrite sur une blockchain. Cette notion attribuée à Nick Szabo trouve ses origines dans le mouvement des cypherpunks et vise à faire la synthèse entre l’informatique et le droit des contrats notamment grâce à des dispositifs cryptographiques.

Les contrats intelligents fonctionnels ont été popularisés par l’écosystème Ethereum avec l’émergence de l’Ethereum Virtual Machine (EVM) et l’utilisation du langage informatique Solidity. Les contrats intelligents permettent notamment de créer des tokens, de réaliser des ICO, des DAO ou encore de créer des dApp.

Le terme crypto-actif désigne de manière neutre et générique à la fois les crypto-monnaies et les tokens. Les crypto-actifs sont des actifs numériques ou monnaies virtuelles dont la particularité est de fonctionner avec une blockchain. Le bitcoin ou l’ether sont par exemple des crypto-actifs.

Les transactions réalisées avec des crypto-actifs peuvent l’être avec plus ou moins d’opacité selon les caractéristiques de la blockchain dont ils dépendent.

La cryptographie permet à deux personnes d’échanger des messages sans que ceux-ci puissent être interceptés par des tiers. Elle consiste à déterminer un algorithme pour crypter les messages et un autre pour les décrypter.

La cryptographie est une discipline clé pour comprendre le développement des blockchains.

La cryptographie asymétrique est la branche de la cryptographie la plus utilisée dans le monde des blockchains. Elle s’appuie sur deux clés que possède chaque participant : une clé privée gardée secrète par son propriétaire et une clé publique qui peut être distribuée à tous.

Par exemple, si A veut envoyer un message lisible uniquement par B, alors A chiffre son message avec la clé publique de B. Ce message ne pourra être déchiffré que via la clé privée de B dont B est le seul possesseur. A noter qu’une clé privée permet aussi de signer un message.

Cypherpunk désigne un courant de pensée crypto-anarchiste et les personnes qui y sont liées. Ce courant de pensée s’est développé depuis les années 90 avec l’informatisation.

L’idéologie cypherpunk repose sur des valeurs comme l’anonymat, l’interaction directe désintermédiée ou encore l’open source.

L’approche décentralisée et pair-à-pair de la blockchain en font un outil technologique structurellement adapté aux valeurs et objectifs sociétaux cypherpunks.

Le terme décentralisation appliqué à l’architecture de la blockchain, s’inscrit en opposition avec les architectures fonctionnant avec un seul serveur ou un seul administrateur. La décentralisation est une caractéristique importante de la blockchain pour limiter l’altération unilatérale de la base de données et justifiant le recours à des algorithmes de consensus.

La décentralisation réelle des blockchains est discutée, notamment pour les blockchains privées fonctionnant avec un nombre limité d’acteurs ou en raison de l’utilisation généralisée de services de clouds administrés.

DeFi est l’acronyme de “Decentralised Finance”, il s’agit d’applications décentralisées basées sur la Blockchain qui proposent des solutions de rendements (staking, lending ou autre). Ces applications sont possibles grâce à des smarts-contract et la gouvernance se fait le plus souvent via une DAO (“Decentralized Autonomous Organization”).

La désintermédiation désigne le fait de proposer des dispositifs permettant d’éviter le recours aux intermédiaires existants et donc de réduire les coûts de mise en relation et d’opérations. Pour autant, la désintermédiation ne signifie pas nécessairement absence de médiation, celle-ci pouvant être automatisée.

La blockchain permet d’enclencher des processus de désintermédiation grâce à la création d’écosystèmes pair-à-pair fonctionnant sur des plateformes autonomes, décentralisées et open source.

2FA est un procédé d’authentification à deux facteurs. La méthode consiste à utiliser une application sur votre smartphone qui augmente considérablement la sécurité de l’accès à une plateforme, un exchange ou un site d’investissement. Le principe de ce type d’application (Google Authenticator par exemple) est de générer des nombres aléatoires (la plupart du temps à 6 chiffres), qui changent toutes les trente ou soixante secondes et qu’il faut saisir après avoir entré son mot de passe pour avoir accès au site.

Un fork ou, selon une transcription française un embranchement, désigne la modification réalisée par consensus des règles régissant la blockchain pouvant, lorsque les modifications sont importantes et non rétro-compatibles, donner lieu à un hard fork, c’est-à-dire, à la séparation de la blockchain en deux, ainsi qu’à la création d’un nouveau crypto-actif.

Les embranchements ont pour objectif principal de corriger des bugs, de limiter les effets d’un piratage rétroactivement, d’améliorer la blockchain ou encore de modifier les règles de fonctionnement.

Le hash d’un fichier est une empreinte numérique de ce fichier. Techniquement, il s’agit d’une chaîne de caractères de longueur fixe, calculée à partir du fichier par l’action d’une fonction appelée « fonction de hashage ». Cette empreinte a la propriété d’être caractéristique du fichier, tout en ne permettant pas (en tout cas pratiquement) d’inférer le fichier à partir de son empreinte.

La plupart du temps, pour des raisons à la fois d’espace mémoire et de confidentialité, seules les empreintes des données sont stockées dans la blockchain et non les données elle-mêmes.

ENS est l’acronyme pour “Ethereum Name Service” qui est un service de nom de domaine sur le réseau Ethereum permettant d’utiliser un surnom unique pour chaque adresse publique.

Ethereum est une blockchain programmable décrite dès décembre 2013 par son créateur Vitalik Buterin. C’est la première blockchain pleinement programmable (au sens de Turing). Elle a permis l’émergence d’applications décentralisées nommées dApps. Les noeuds du réseau forment alors un «ordinateur global» appelé Ethereum Virtual Machine (EVM).

L’algorithme de consensus actuellement utilisé est la preuve de travail, même si le projet de passer en preuve d’enjeu, malgré ses nombreux reports, est toujours d’actualité.

Le Farming de cryptomonnaies est le processus qui consiste à utiliser la finance décentralisée (DeFi) pour maximiser les rendements. Les utilisateurs prêtent ou empruntent des cryptomonnaies sur une plateforme DeFi et gagnent des cryptomonnaies en échange de leurs services. Le Yield Farming, également appelé Liquidity mining, est un moyen de générer des récompenses avec les cryptomonnaies détenues. En termes simples, il s’agit de bloquer des cryptomonnaies et d’obtenir des récompenses.

Un faucet (robinet en français), est un site ou une partie d’un site sur lequel l’on peut, en effectuant des actions très simples comme cliquer sur un bouton, récupérer des parties infinitésimales de cryptomonnaies. C’est une manière d’inciter la communauté à utiliser un service en mettant le crypto-actif sous-jascent gratuitement à la disposition de tous.

Le minting se distingue du mining qui, en anglais, désigne le fait de miner un crypto-actif reposant sur un consensus appelé preuve de travail (proof of work). Le minting quant à lui désigne le fait de “forger” (“to mint” en anglais) les blocs d’un crypto-actif reposant sur une blockchain de preuve d’enjeu (proof of stake). En français, on utilise le néologisme « forgeage » pour faire référence au minting et contribuer à le distinguer du mining, les 2 mots étant très proches en anglais.

La gouvernance correspond aux méthodes de décision et de mise en œuvre des choix organisationnels. Par principe dans les blockchains, la prise de décision est, comme l’architecture du réseau, décentralisée. L’administration de la blockchain est répartie entre les nœuds du réseau et les règles de prise de décisions bien que différentes d’une blockchain à l’autre reposent sur des mesures d’incitation au maintien de l’intégrité des données et à l’amélioration des composantes techniques et des méthodes de cryptage. L’algorithme de consensus est une composante essentielle de la gouvernance d’une blockchain.

Un DAG est un type de technologie de registres distribués, au même titre que la blockchain. En revanche cette technologie n’utilise pas de blocs, mais un graphe acyclique direct où les informations sont stockées dans des noeuds. Les transactions sont liées les unes aux autres et chaque transaction confirme la suivante et ainsi de suite. Les DAG sont plus scalables que les blockchains, plus rapides et plus adaptés aux microtransactions, mais sont cependant plus vulnérables face aux attaques.

Le “hash” ou “hash value” est une valeur de longueur fixe obtenue en convertissant une autre valeur. Les hashes ne peuvent être convertis que dans une seule direction, il est donc impossible de convertir à nouveau des données hachées en données sources. Changer les données sources ne serait-ce que d’un chiffre, bouleverse complètement le hash. C’est pourquoi il est impossible de deviner la donnée source en se basant sur son hash. Les hashes utilisés pour Bitcoin sont SHA-256 et RIPEMD-160.
Derrière cette apparente faute de frappe du mot « hold » (qui signifie « garder » en anglais), se cache un terme emblématique de l’écosphère web3. Dans la communauté, il désigne le fait de garder ses cryptomonnaies plutôt que de les vendre lors d’un mouvement baissier ou d’un krach. HODL en anglais est également l’acronyme de “Holding On for Dear Life” que l’on pourrait traduire par “s’accrocher comme si ca vie en dépend”.

La blockchain permet d’horodater les données qui y sont inscrites. La présence d’un horodatage pour une transaction permet de certifier l’antériorité d’une information sur une autre et donc d’ordonner des transactions dans un environnement décentralisé.

Hyperledger est une plateforme open source de développement de blockchains. Ce projet a été initié en décembre 2015 par la fondation Linux. Elle propose plusieurs environnements de développement. Le plus connu, dont IBM est contributeur, est Hyperledger Fabric qui permet la mise en place de blockchains privées à destination des entreprises.

ICO est l’acronyme de “Initial Coin Offering” qui signifie Offre initiale de jetons. Il s’agit d’une levée de fonds en cryptomonnaie par l’émission et la vente d’un token. Ce procédé s’inspire des IPO (“Initial Public Offering”) qui sont des levées de fonds sous forme d’introductions en bourse dans le monde de la finance traditionnelle. Il existe différente variante d’ICO comme les IEO, IGO ou encore les STO.
L’Initial Dex Offering (IDO) est une levée de fonds en cryptomonnaies ayant pour objet le financement d’un projet crypto sur la blockchain. Concrètement, l’entreprise va émettre un jeton qui sera échangé contre de la cryptomonnaie. La spécificité de l’IDO est que la levée de fonds aboutit au listing du jeton sur une plateforme d’échange décentralisée (DEX) et non sur une plateforme d’échange centralisée (CEX).
Les IEO se basent sur le même principe que les ICO, à l’exception que la prévente de jetons a lieu par l’intermédiaire d’une plateforme d’échange.
Il s’agit d’une méthode permettant aux projets de jeu blockchain de lever des capitaux. Similaire à une ICO, mais en plus des jetons de cryptomonnaie, les participants à une IGO peuvent obtenir un accès anticipé aux actifs du jeu (NFT ou autres) tout en soutenant son développement précoce.

L’immutabilité de l’information stockée sur une blockchain est un des principaux atouts de la blockchain : l’information une fois stockée ne peut plus être modifiée. L’immutabilité est garantie d’abord par le caractère distribuée de la blockchain : modifier le registre demanderait de modifier le registre de l’ensemble des noeuds. Ensuite, pour les blockchains, la structure de blocs renforce encore l’immutabilité en invalidant la blockchain dans son ensemble dès qu’une simple transaction est modifiée.

En revanche, si l’immutabilité de l’information est garantie pour la blockchain, sa véracité doit elle être vérifiée avec soin grâce à la présence d’oracles.

Expression souvent employée pour désigner l’apport de la blockchain par rapport à un Internet de l’information (l’Internet). L’internet de l’information permet de transmettre de l’information, en la copiant : celui qui envoie l’information en garde une copie. En revanche la blockchain permet l’émergence d’un internet de la valeur, au sens où un actif numérique transmis à un destinataire n’est plus en possession de l’expéditeur grâce à la résolution du problème de la double dépense. L’internet de la valeur, permis par la blockchain, innove en donnant la possibilité de tracer la possession d’un actif numérique ou même sous certaines conditions physique.

L’interopérabilité inter-blockchain désigne la possibilité de faire fonctionner ensemble deux ou plusieurs blockchains. L’interopérabilité est un enjeu important de la normalisation et certains projets blockchain sont axés sur la possibilité de créer de l’interopérabilité, les termes cross-chain et atomic swap sont également employés pour désigner cette interopérabilité.

Un jeton ou token désigne un crypto-actif qui s’échange de pair-à-pair au sein d’une blockchain préexistante à laquelle le contrat du token est adossé. Un jeton n’est pas la monnaie virtuelle native de la blockchain de laquelle il est issu. Par exemple, ether est l’unité de valeur native d’Ethereum et de nombreux projets ont créé des jetons sur Ethereum grâce à des contrats intelligents.

Il existe plusieurs catégories de jetons (ERC 20, ERC 721, ERC 1155 etc…), la principale distinction étant généralement faite entre les jetons d’usage (utility tokens) et les jetons à droit de vote (security tokens).

Un jeton non-fongible se définit par son caractère non- interchangeable, son caractère unique. A la différence des crypto-monnaies qui par nature sont fongibles, des tokens non- fongibles sont uniques et spécifiquement identifiables.

Les tokens non-fongibles ont été popularisés par la dApp Crypto Kities avec des tokens correspondant à des figurines virtuelles uniques de chats.

« To the moon » est une expression très fréquemment utilisée par les communautés cryptos. Elle désigne l’enthousiasme pour un crypto-actif, dont ses investisseurs voient croître la valeur « to the moon » (jusqu’à la Lune). L’expression revient souvent en période haussière ou quand une monnaie est en phase fortement haussière (pump). On retrouve généralement l’expression sur les réseaux sociaux via différents memes. Souvent, le message « to the moon » s’accompagne d’une icône en forme de fusée.

Les Layer sont des couches techniques d’architecture, on parle également de solutions de Layer 1 et de Layer 2. La couche 1 correspond à l’architecture elle-même de la blockchain, la couche 2 à une l’architecture bâtie au dessus de la blockchain. La couche 2 permet alors de profiter de la sécurité et de la validation des blocks de la couche 1 tout en permettant d’autres choses comme une scalabilité plus importante ou des frais moindres lors de l’execution de smart-contract.
Il s’agit de l’activité qui consiste à prêter en cryptomonnaies via un smart-contract afin de gagner un intérêt. Le prêt est garanti par un dépôt de l’emprunteur. Les plateformes de Lending sont des plateformes qui permettent justement ces prêts et emprunts de façon décentralisée.
Un protocole pair à pair en surcouche de Bitcoin ou d’autres blockchains permettant des échanges instantanés, sécurisés et à peu de frais.

 

 

Une liste blanche (whitelist en anglais) est une liste de personnes habilitées à participer à une ICO (Initial Coin Offering). Les organisateurs de l’ICO demandent aux investisseurs potentiels de satisfaire certains critères assez faciles à atteindre (avoir une adresse e-mail valide, prouver qu’ils sont détenteurs d’un wallet ETH hors exchange, s’abonner aux réseaux sociaux du projet, etc…) afin de vous intégrer à leur whitelist, ce qui contribue à donner un côté exclusif à leur ICO.

Le white paper est le livre blanc d’un projet blockchain. Il définit ses bases technologiques, explique son mécanisme de consensus (algorithme, récompenses) et présente un business model et un business plan.  La lecture du livre blanc d’un projet blockchain est primordiale permet d’en apprendre davantage sur l’équipe, le marché, la solution proposée, la technologie développée et donc de se faire un avis sur sa pertinence avant d’investir. Il s’agit de la meilleure source d’information disponible publiquement pour se documenter sur un projet blockchain.

Le métavers peut se définir comme un espace entièrement virtuel dans lequel des personnes interagissent via des avatars. Le métavers est un environnement 3D :

  • persistant et immersif,
  • collectif et partagé,
  • créé grâce à une réalité numérique et physique améliorée,
  • accessible via n’importe quel appareil connecté (smartphones, PC, casques VR, tablettes),
  • alimenté par un actif numérique reposant sur la blockchain.

Le métavers inclu de plus en plus fréquemment la possibilité de faire des transactions avec des jetons non fongibles (ou NFT pour « non-fungible token »), ou avec toute autre monnaie numérique qui s’appuie sur une blockchain. Un métavers permet donc d’acheter et de vendre des produits et des services, et d’offrir une nouvelle expérience client par le biais de la reconstitution 3D.

Utilisation de la puissance de calcul informatique afin de résoudre un problème cryptographique simple dans son principe mais demandant une puissance de calcul importante. Un mineur est un particulier ou une société qui connecte sur le réseau une ou plusieurs machines équipées pour effectuer du minage. Un mineur est rémunéré en jetons lorsqu’il est le premier à trouver la solution du problème cryptographique posé par le minage.

On parle de minage pour une blockchain fonctionnant en preuve de travail. Bitcoin en est l’exemple le plus connu.

La scalability ou mise à l’échelle, dans le domaine de la blockchain, désigne la possibilité de faire fonctionner un réseau avec une masse critique d’utilisateurs. La difficulté de la mise à l’échelle dans la blockchain tient en grande partie à l’énergie et la puissance de calcul nécessaires pour valider de manière sécurisée un grand nombre de transactions et de faire fonctionner rapidement un système de consensus fiable, comme celui de preuve de travail.

Une blockchain est déployée sur un ensemble d’ordinateurs. Chaque ordinateur constitue un noeud du réseau.

On distingue habituellement les « noeuds complets » qui contiennent une copie complète de la blockchain et les « noeuds légers » qui hébergent une version minimale de la blockchain leur permettant de participer aux échanges sur le réseau.

En cryptographie, un nonce est un nombre aléatoire, destiné à être utilisé une seule fois, qui est ajouté à une suite de caractères immuable pour trouver une nouvelle empreinte (hash) lors du passage par un logiciel de chiffrement. Comme la longue suite de caractères formée par un bloc est bien immuable, les mineurs n’ont d’autre choix que d’essayer des milliards de nonces pour chaque bloc, jusqu’à trouver celui qui permette d’aboutir à un hash satisfaisant le niveau de difficulté du moment pour que son bloc soit accepté par le réseau. Le nonce fait parti des informations contenues dans le header de chaque bloc avec l’arbre de Merkle, le hash correspondant au bloc précédent dans la chaîne, et le timestamp.

Le terme open source désigne à l’origine un code source partagé avec le public du fait de la volonté de son ou ses auteurs. L’open source correspond à une renonciation définitive aux droits de propriété intellectuelle susceptibles d’être revendiqués sur une œuvre de l’esprit. De nombreux codes sources mêlent open source et code propriétaire.

Si des pans entiers de code source sont open source dans la technologie blockchain, notamment les fondamentaux de la technologie de la blockchain Bitcoin, certains codes source, particulièrement dans les blockchains privées sont propriétaires et de nombreux brevets ont été déposés.

Un oracle est une source d’information à laquelle il est possible de faire confiance. Un oracle est crucial car, même si ce qui est écrit dans la blockchain l’est à jamais, la qualité de l’information qui y est inscrite n’est pas garantie. Seul un oracle assure que l’information inscrite dans la blockchain est exacte permettant à un « registre incorruptible » de devenir « une source d’informations fiable ».

Le terme oracle désigne les dispositifs permettant d’intégrer dans la blockchain des données extérieures certifiées. Les oracles fonctionnent souvent avec des objets connectés dotés de capteurs.

Le terme DAO désigne un système d’organisation autonome et décentralisé dont les règles de fonctionnement et de participation sont prévues par un smart contract inscrit dans une blockchain.

Il convient de noter que le projet Ethereum, au coeur du développement, désigne actuellement par DAO, non plus des Decentralized Autonomous Organizations mais des Democratic Autonomous Organizations.

Le terme DAO a également été utilisé par le projet « The DAO » qui avait pour ambition de voter pour le financement de projets blockchain mais ce projet a été piraté.

P2E est l’acronyme de “Play to Earn” et signifie “jouer pour gagner” en français. Il s’agit d’un jeu qui permet de générer des revenus en jouant. Dans la plupart des cas, le joueur est récompensé avec des jetons d’une crypto monnaie qu’il pourra revendre par la suite.
Un pool de minage est un groupe constitué de plusieurs mineurs qui mettent leurs ressources en commun pour miner. Dans le pool de minage, les mineurs collaborent pour chercher des nonces qui remplissent les conditions requises à un instant “t”. La récompense “coinbase” qui résulte du travail de minage, est alors distribuée à tous les membres participants en fonction de leur contribution respective.

Un portefeuille blockchain est un système permettant de gérer des clés liées à une blockchain, d’y envoyer et d’y recevoir des crypto-actifs. Certains portefeuilles blockchain fonctionnent également comme un moyen d’accès à un écosystème blockchain et représentent une interface compatible avec une blockchain.

Les portefeuilles blockchains prennent des formes variées : papier avec un QR code, extension de navigateur ou encore matériel hardware.

La preuve à divulgation nulle de connaissance consiste pour un noeud du réseau blockchain à prouver qu’il détient une information sans divulguer cette information. Par exemple, donner la preuve qu’une personne est majeure sans donner son âge est une preuve à divulgation nulle. La preuve à divulgation nulle est très utilisée car l’information selon laquelle un noeud possède l’information est souvent suffisante, sans qu’il y ait besoin de connaître cette information.

La preuve d’autorité est un algorithme de consensus utilisé le plus souvent pour des blockchains privées. Elle permet de désigner des noeuds du réseau comme validateurs, ces noeuds ayant pour rôle de déterminer l’état du registre pour l’ensemble du réseau.

La preuve d’autorité est principalement utilisée comme une alternative à la preuve de travail ou à la preuve d’enjeu. Elle permet d’augmenter significativement la vitesse de validation des transactions, au détriment cependant de la décentralisation de la blockchain.

La preuve d’enjeu est un système de consensus alternatif à la preuve de travail qui prévoit le droit de créer le prochain bloc à un validateur actif sur le réseau ayant mis en dépôt des unités de la crypto-monnaie de cette blockchain. Les consensus à preuve d’enjeu s’inspirent de la théorie des jeux pour fonctionner.

Les consensus à preuve d’enjeu sont moins énergivores que ceux à preuve de travail.

Le protocole DPoS est un algorithme de consensus blockchain qui tente de résoudre les problèmes de centralisation des mécanismes tel Proof of Work et Proof of Stake. Chaque utilisateur du réseau détient un droit de vote proportionnel au nombre de  tokens qu’il possède. Ces droits de vote permettent  d’élire différents délégués qui produisent les blocs. Ce consensus est parfois critiqué pour les abus de position dominante des délégués, qui peuvent rester en place très longtemps. 

La preuve de travail, dans une blockchain, est un système de validation de blocs par consensus fonctionnant avec la force brute de calcul, aléatoire et itérative et attribuant les crypto- actifs en fonction de la puissance de calcul mise à disposition.

La preuve de travail est, notamment, le mode de consensus de la blockchain Bitcoin. Ce mode de consensus a été critiqué pour sa consommation d’énergie. D’autres modes de consensus comme la preuve d’enjeu (Proof of Stake) ont fait leur apparition et cherchent à proposer un modèle plus efficace en s’appuyant notamment sur la théorie des jeux.

Un fichier peut être dupliqué lorsqu’il est transmis. En revanche, lorsque la quantité transférée est un actif numérique, il est important de s’assurer que celui qui transmet l’actif n’en garde pas une copie. C’est ce qu’on appelle le problème de la double dépense. Ce problème a été pour la première fois résolu par la blockchain Bitcoin. En tout cas, à condition d’attendre la validation de 3-5 blocs et de s’assurer que la moitié de la puissance de calcul du réseau n’est pas détenue par un seul acteur.

Ce problème doit être absolument résolu pour toute blockchain afin de permettre le transfert de valeur correct d’un noeud à un autre.

La plupart des blockchains sont pseudonymes au sens où les transactions se font d’une adresse blockchain à l’autre et que les adresses ne disent rien sur l’identité de leur propriétaire. Cependant, dans de nombreux cas, lors de l’achat de tokens sur une blockchain donnée, il est demandé à l’acheteur de décliner son identité.

Certaines blockchains (ZCash, Monero, Dash par exemple) sont anonymes : le registre distribué n’indique pas l’adresse de l’expéditeur ni celle du destinataire.

Un registre distribué est un registre contenant un ensemble de transactions. Ce registre au lieu d’être stocké en un endroit unique, le serveur central, est dupliqué sur un ensemble de machines. Le fait que le registre soit copié à l’identique de multiples fois rend l’information coûteuse à modifier : il faudrait la modifier sur tous les noeuds du réseau.

Un réseau de test (testnet) est un prototype de réseau principal (mainnet) utilisé pour effectuer des tests sur le protocole et le réseau sans risquer de léser les utilisateurs. Le lancement d’un testnet est une première bonne nouvelle pour une blockchain, car il permet d’avoir un prototype à montrer aux investisseurs pour témoigner des avancées du projet. C’est cependant lorsqu’une blockchain lance son mainnet qu’elle est pleinement opérationnelle et que ses tokens acquirent une véritable valeur. Avant cette étape, tout investissement reste un pari risqué, et un projet de blockchain peut tout à fait ne jamais lancer son mainnet.

Un réseau pair-à-pair est un réseau d’ordinateurs qui communiquent directement d’un ordinateur à l’autre. Le modèle pair-à-pair s’oppose au modèle client serveur où l’un des ordinateurs est le serveur et l’autre le client.

Internet permet aux ordinateurs de communiquer de l’information de pair-à-pair (c’est à dire sans intermédiaire). La blockchain permet à deux ordinateurs d’échanger de la rareté (ou de la valeur) de pair-à-pair (c’est à dire sans avoir à faire appel à un tiers de confiance).

Le mot « scalabilité » est un néologisme reprenant le verbe anglais « to scale », qui signifie « mettre à l’échelle ».   La scalabilité désigne la capacité d’un système à pouvoir opérer avec la même efficacité à une échelle supérieure, par exemple avec des centaines de millions d’utilisateurs supplémentaires par rapport à un instant T. La scalabilité est un problème majeur des blockchains et fait l’objet de nombreuses réflexions, aussi bien pour Bitcoin que pour Ethereum. Les blockchains de nouvelle génération en font une priorité pour pouvoir prétendre à une adoption massive.

La signature numérique d’un document garantit à la fois le contenu de ce document et l’authenticité de la personne qui en est l’auteur. Pour cela, l’auteur prend une empreinte numérique du document (son hash) et le crypte avec sa clé privée. Ainsi, il suffit, à réception du document de décrypter avec la clé publique de l’expéditeur l’empreinte numérique (garantie de l’expéditeur) et la comparer à l’empreinte du document dont on veut vérifier l’authenticité (garantie du document).

La signature numérique est utilisée systématiquement sur une blockchain pour passer une transaction par exemple.

Un satoshi, du nom du mystérieux inventeur éponyme du bitcoin, est une unité de compte qui représente un cent millionième de bitcoin. C’est la fraction la plus petite d’un bitcoin.
Satoshi Nakamoto est le pseudonyme utilisé par la ou les personnes ayant développé la cryptomonnaie Bitcoin. En 2008, Satoshi Nakamoto rédige un livre blanc décrivant le fonctionnement de Bitcoin, puis il publie en 2009 l’implémentation de référence du logiciel. Satoshi Nakamoto est ainsi le concepteur de la première base de données construite avec une chaîne de blocs ou blockchain. Il est également le premier à résoudre le problème de la double dépense pour une monnaie numérique en utilisant un réseau pair-à-pair. A ce jour, son identité est encore inconnue.

Le sharding est le fait de partitionner une blockchain en vue d’améliorer sa scalabilité.
L’objectif est d’augmenter le nombre de transactions par seconde sur le réseau, en partitionnant toutes les ressources de calcul en fragments, afin que chaque nœud n’ait plus à traiter que des fragments de l’état de la blockchain pour opérer plus vite. Le sharding vise à faire passer la vitesse d’Ethereum de 15 transactions par secondes à 1 million de transactions par secondes.

Un shitcoin est un crypto-actif n’étant adossé à aucun projet viable pour l’écosphère web3. Il n’a aucune base technique sérieuse, n’apporte rien de nouveau et n’a donc aucune valeur objective. Ce type d’actif est la plupart du temps utilisé dans un cadre purement spéculatif afin de profiter de la volatilité d’un cours pour faire des profits. Certains projets de shitcoins sont  des arnaques pouvant facilement tromper des investisseurs naïfs. Il est donc très important de se renseigner précisément sur chaque projet avant se procurer des tokens.

Une sidechain est une blockchain secondaire rattachée à une blockchain principale. Elle possède ses propres caractéristiques, mais bénéficie de la sécurité inhérente à la blockchain principale pour sécuriser les transaction finales qui seront inscrites dessus. On parle également de « chaînes enfants » en français. Plusieurs sidechains, indépendantes les unes des autres, peuvent être déployées autour d’une même blockchain. De fait, théoriquement, de nombreuses applications décentralisées, les fameuses DApps, peuvent fonctionner sur des sidechains indépendantes les unes des autres. Ainsi la charge de chaque sidechain n’impacte pas la rapidité des opérations sur la blockchain-mère.

Solidity est le langage de programmation orienté objet crée par Vitalik Buterin pour permettre le développement de smart-contracts et de dApps sur Ethereum.
Solidity est utilisé par plus de 80% des développeurs blockchain.
La communauté des développeurs Solidity est évaluée à plus de 200 000 personnes dans le monde.
De nombreuses blockchains utilisent Solidity pour développer dApps et smart-contract mais Ethereum reste aujourd’hui un leader incontesté en nombre d’applications développées.

Un stablecoin est un actif numérique qui réplique la valeur d’un actif stable généralement en dehors du monde des crypto-actifs, le dollar US ou l’or par exemple, faisant d’eux des valeurs refuges pour les investisseurs qui veulent se protéger contre la forte volatilité du marché des crypto-actifs sans en sortir. En effet, lorsqu’un investisseur pense que le marché des crypto-actifs va baisser, il achète des stablecoins (Tether notamment), et les vend contre des crypto-actifs lorsqu’il pense que le marché va monter, si bien que les paires BTC/USDT (Bitcoin/Tether) et ETH/USDT sont systématiquement les premières paires d’échanges de ces monnaies.
Il s’agit du mécanisme de participation au proof of stake afin de générer des intérêts. En pratique il faut immobiliser une quantité de cryptomonnaie afin de valider les transactions ou déléguer cette quantité à des validateurs afin de recevoir les récompenses (ou une partie) en contrepartie sous forme de cryptomonnaie.
Une STO consiste à prévendre un jeton créé pour l’occasion ce qui permet à l’entreprise de se financer. Cependant, à l’inverse des autres types d’ICO qui n’offrent aucune garantie sur le rôle du jeton, la STO va émettre des jetons de titres (security tokens) qui donnent un droit juridique à l’investisseur sur l’entreprise. C’est pour cela que les STO sont généralement bien plus réglementées que les ICO et ont lieu sur des plateformes spécialisées.
Un swap est un échange “peer-to-peer” (pair à pair) de cryptomonnaies. Un swap est réalisé sur une plateforme décentralisée grace à des smart-contract.

Le Tangle est un type de DLT basée sur la technologie  DAG (Directed Acyclic Graph / graphe orienté acyclique). IOTA est à l’origine du terme et est la première entreprise à proposer sa mise en application. Dans le Tangle, une transaction valide deux transactions passées. Le consensus n’est pas géré par une partie du réseau (mineurs ou forgeurs), mais par l’ensemble des participants actifs (soit des appareils réalisant des transactions). Le Tangle est donc hautement décentralisé, mais faiblement sécurisé (en cela il ne résout pas le fameux trilemme des blockchains).

La tokenisation désigne la création d’une nouvelle catégorie de jetons dans une blockchain pour déployer une économie propre à un écosystème. La tokenisation est souvent conçue de manière à créer des mesures incitatives pour les contributeurs et usagers de l’écosystème. Le phénomène de tokenisation s’inscrit en partie en réaction au phénomène de perte de confiance dans les devises et monnaies étatiques officielles.

Ensemble des règles qui établissent la quantité maximale, l’émission monétaire et la distribution d’un actif numérique.

La tolérance aux fautes byzantines est une caractéristique d’algorithmes qui permettent d’éviter les difficultés liées au problème des généraux byzantins, selon lequel, en l’absence de liens de confiance entre les participants, deux tiers de ces derniers doivent agir (ou plus exactement avoir intérêt à agir) de manière honnête pour que le consensus ne soit pas biaisé. Pour éviter les défaillances dans un écosystème décentralisé, les algorithmes de consensus de blockchains doivent être tolérants aux fautes byzantines.

La traçabilité désigne la possibilité de suivre un parcours, soit de manière continue à distance, grâce à un système de géolocalisation connecté soit a posteriori à partir de traces horodatées intégrées lors du parcours. La technologie blockchain permet de limiter les risques d’altération unilatérale des données et d’assurer un degré de transparence élevé.

Le registre d’une blockchain est constitué de transactions. La transaction la plus simple est l’échange d’actifs numériques d’un noeud à l’autre (A envoie X jetons à B). Une transaction peut aussi se faire d’un noeud vers un contrat intelligent dans le cadre de l’exécution d’un contrat intelligent sur une blockchain programmable comme Ethereum.

La transparence est une propriété fondamentale de certaines blockchains (en particulier les blockchains publiques). La transparence d’une blockchain assure que l’ensemble des transactions est visible par l’ensemble du réseau. La transparence permet par exemple d’avoir accès à toutes les transactions de la blockchain Bitcoin depuis sa création.

Dans le cas de blockchains privées, la transparence peut être volontairement limitée afin de préserver la confidentialité.

Le trilemme des blockchains est une limite mise en avant par Vitalik Buterin sur la base des observations des premières générations de blockchain. A ce jour il semble impossible de parvenir à créer un système qui assure à la fois un excellent niveau de décentralisation, de sécurité, et de scalabilité. Tous les projets technologiques d’envergure sont confrontés à ce trilemme et tentent de le résoudre. Celui ou celle qui y parviendra impactera significativement la technologie blockchain et par répercussion l’ensemble de l’écosystème.

Vitalik Buterin est le co-fondateur d’Ethereum, deuxième plus grosse blockchain après celle de Bitcoin lancée en 2014. ll est considéré par ses pairs comme un développeur brillant. Il est aussi le co-fondateur de Bitcoin Magazine. Buterin est l’un des personnages les plus emblématiques de l’écosystème blockchain.

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